The Universality of the Movement for a Culture of Peace

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This month’s CPNN bulletin shows that initiatives for a culture of peace are taking place in most regions of the world.  As discussed in previous blogs, Latin America and Africa are in the leadership, although this may be difficult for the North to accept . The Arab States took two steps forward with the “Arab Spring”, although the turnaround in Egypt moved them one step back.  The only region which seems to lag is East Asia.

The apparent lag of East Asia may be an illusion caused by our different terminologies.  I recall a personal luncheon with the Ambassador from China to UNESCO at the time when I was director of the International Year for the Culture of Peace.  After listening intently to my description of our initiatives for the culture of peace, he said suddenly, “Oh, now I understand.  You are talking about social harmony.”  The terminology of China was molded in the philosophy of Confucius which is quite different from Western philosophy.

The universality of the culture of peace was ensured by the adoption in 1999 of the Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace by the UN General Assembly which is the closest we come to a universal forum of humanity.   Just as the 1948 Declaration of Human Rights provided universal recognition for human rights, so, too, the 1999 Declaration and Programme of Action has provided, with its 8 action areas, a universal basis for the culture of peace.

This was summed up by Ambassador Anwarul Chowdhury who shepherded the Declaration and Programme of Action through the difficult process of adoption.  Presenting the document to the General Assembly, the Ambassador said that it brought in subjects that the Assembly had rarely touched in its 50 year history: “I believe that this document is unique in more than one way. It is a universal document in the real sense, transcending boundaries, cultures, societies and nations. Unlike many other General Assembly documents, this document is action-oriented and encourages actions at all levels . . . All people from all walks of life and all sorts of backgrounds can contribute to its implementation.”

As Ambassador Chowdhury correctly stated, one aspect of its universality is its relevance to the everyday actions of people throughout the world.

Another aspect of the universality of the UN declaration was ensured by the manner in which we prepared it.  We began by analyzing and forming the alternative to its antithesis which is another universal culture, the culture of war, which has dominated the world at least since Neolithic times.  It has become, over time, the culture of the state.  As I have often remarked, if you placed Alexander the Great, Genghis Khan, Julius Caesar, Napoleon and General MacArthur in a room with interpreters, they would find themselves in complete accord.

Given the universality of the culture of war, the only way we can arrive at a culture of peace is through a universal transformation of one to the other.  In a previous blog, with the title “Can a Culture of Peace be created in only one zone of the world?”, I answered that it has not been possible, because previous attempts limited in scope have been crushed by the culture of war.

Only when the states of the culture of war crash universally will there be a chance to install a culture of peace.  This occurs periodically, including four times in the previous century:  World Wars I and II, the Great Depression, and (in half of the world) the crash of the Soviet Empire.  And it will no doubt occur fairly soon again in this 21st Century.

But when the next crash comes, will we be ready to establish a culture of peace universally?  That is the key question.  If we only establish the culture of peace in one or two regions, it is likely that the culture of war will be re-established and once again return to crush our attempts at a culture of peace.

L’universalité du Mouvement pour une culture de paix

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Le bulletin de CPNN fait apparaître ce mois-ci que les initiatives pour une culture de paix viennent de la plupart des régions du monde. Comme nous avons vu dans les blogs précédents, ce sont l’Amérique latine et l’Afrique qui en sont leaders, même si le Nord ait du mal à le reconnaître.   Avec le « printemps arabe» , les États arabes ont fait deux pas en avant, bien que, en Egypte, l’évolution de la situation leur a fait faire un pas en arrière.  Seule, l’Asie orientale semble en dehors du circuit.

Le décalage apparent de l’Asie orientale peut être une illusion causée par nos différences de terminologie. Je me souviens d’un déjeuner personnel avec l’ambassadeur de Chine à l’UNESCO quand j’étais directeur de l’Année internationale de la culture de la paix. Après avoir écouté attentivement la description de nos initiatives dans ce domaine, soudainement il a dit, “Oh, maintenant je comprends. Vous voulez parlez d’harmonie sociale.”  Le vocabulaire chinois a été modelé par la philosophie de Confucius, ce qui diffère tout à fait de notre approche occidentale.

L’universalité de la culture de paix a été assurée en 1999, lors de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et Programme d’action sur une culture de la paix. L’ Assemblée générale est la forme la plus proche pour parvenir à un forum universel de l’humanité. Tout comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 a permis la reconnaissance universelle des droits humains, la Déclaration et Programme d’action de 1999 a fourni, avec ses huit domaines d’action, une base universelle pour la culture de paix.

Ceci a été résumé par l’Ambassadeur Anwarul Chowdhury qui a piloté la Déclaration et Programme d’action à travers le difficile processus d’adoption. Dans sa présentation du document à l’Assemblée générale, l’ambassadeur a dit qu’il avait rapporté à l’Assemblée, des sujets rarement soulevés en 50 ans d’histoire. “Je crois que ce document est unique à plus d’un titre.  C’est un document universel dans le sens réel qu’il transcende les frontières, les cultures, les sociétés et les nations. Contrairement à de nombreux autres documents de l’Assemblée générale, ce document est orienté vers l’action et encourage les actions à tous les niveaux … Tous les gens de tous horizons et de toutes sortes de milieux peuvent contribuer à sa mise en œuvre ».

L’ambassadeur avait raison: l’un des aspects de l’universalité, c’est la pertinence des actes quotidiens des gens partout dans le monde.

Un autre aspect de l’universalité de la culture de paix a été assurée par la manière dont nous avons préparé la Déclaration. Nous avons commencé par l’analyse d’une autre culture universelle, celle dans laquelle baigne notre humanité depuis au moins le Néolithique : la culture de guerre.  Elle est devenue au fils du temps, la culture de l’Etat.  Ensuite, nous y avons projeté et construit une alternative: la culture de paix.  Comme j’en ai souvent fait la remarque, si vous pouviez placer Alexandre le Grand, Gengis Khan, Jules César, Napoléon et le général MacArthur dans une chambre avec des interprètes, ils se trouveraient tous en complet accord !

Compte tenu de l’universalité de la culture de guerre, la seule façon par laquelle nous pouvons parvenir à la culture de paix passe à travers une transformation universelle de l’une à l’autre.  Dans un blog précédent, avec le titre “Est-ce qu’une culture de paix peut être créé dans une seule zone du monde?”,  j’avais répondu que jusqu’à aujourd’hui cela n’avait pas été possible, car chaque tentative localisée a été écrasée par la culture de guerre.

C’est seulement quand les Etats guerriers échoueront universellement qu’il y aura la possibilité d’installer une culture de paix. Des tels échecs arrivent périodiquement: par example, dans le siècle dernier, cela s’est produit quatre fois: -Les deux guerres mondiales, la grand dépression, et la chute dans la moitié du monde de l’Empire Soviétique.  Et cela va sans doute se reproduire bientôt.

Mais quand le prochain crash arrivera, serons nous prêt pour établir une culture de paix de manière universelle?  Si nous établissons une culture de paix dans seulement une ou deux régions, ce sera insuffisant, parce qu’il est probable que la culture de guerre reviendra et l’écrasera.