Lessons from this year’s International Day of Peace

(Une version française suit en dessous)

Looking at the results this year from our survey of the International Day of Peace, I am struck by two aspects, one long term and one short term, that bode well for the future.

The long-term aspect reflects the enormous mobilization of school children to celebrate peace in Russia, Ukraine and Belorus. It seems that the parents and teachers in these countries, much more than what we found in our survey from the rest of the world, are raising the children to be partisans of peace and to oppose the culture of war. This approach is not evident in the political leadership of those countries, but perhaps it means that there is a deep popular sentiment that the leadership of their countries should turn towards peace. In the case of the Ukraine, the celebrations were often coupled with an explicit call for an end to the armed conflict in that country.

The mobilizations for peace with children in Russia, Ukraine and Belorus are no doubt a legacy from the rhetoric of the Soviet Union from which they split one generation ago. That rhetoric was dismissed by the West during the Cold War, but its resurgence now shows that, contrary to Western propaganda, there was a genuine longing for peace to be conveyed to future generations. Going back one or two generations further, we can see that it was the result of the terrible suffering of these counries during World War II.

Some peace researchers argue that we must start with the education of young children if we are to make the transition from the culture of war to a culture of peace. If they are correct, then we shoujld learn from the example being set in these former countries of the Soviet Union and educate our children for peace. How can this be done? We made many suggestions in this regard in our last report to the United Nations for the International Year for the Culture of Peace in the Year 2000. See the document A-55-377 for details.

A short-term aspect of this year’s International Day of Peace was the greatly increased use of virtual events using the Internet. Of course, this goes along with the increased use of virtual meetings in the face of the Coronvirus pandemic.

On the one hand, virtual events lack the force of face-to-face direct contact, but on the other hand, they have the advantage of being able to involve people on a global level, and it is on a global level that we must make the transition to a culture of peace. “Act local, think global” remains the key strategy for this struggle, and if we can get more and more people thinking globally, and acting at that level, even if only by internet, then we are making progress.

Already, this advantage of increased use of the internet for meetings can be seen in the work of the United Nations. The staff of the United Nations working in field offices around the world are now, unlike previously, directly involved in most of the meetings that take place in the headquarters of the UN and its agencies. That gives the UN a more global perspective in its decision-making.

How can this advantage seen at the United Nations be replicated and used by the civil society and by local elected officials to promote the culture of peace? This is an important question to be addressed in these times of rapid and turbulent change.

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LEÇONS TIRÉS DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX DE CETTE ANNÉE

En regardant les résultats de notre enquête sur la Journée internationale de la paix cette année, je suis frappé par deux aspects, l’un à long terme et l’autre à court terme, qui sont de bon augure pour l’avenir.

L’aspect à long terme reflète l’énorme mobilisation des écoliers pour célébrer la paix en Russie, en Ukraine et au Bélarus. Il semble que les parents et les enseignants de ces pays, bien plus que ce que nous avons trouvé dans notre enquête dans le reste du monde, élèvent les enfants à être des partisans de la paix et à s’opposer à la culture de la guerre. Cette approche n’est pas évidente dans la direction politique de ces pays, mais cela signifie peut-être qu’il existe un profond sentiment populaire selon lequel les dirigeants de leurs pays devraient se tourner vers la paix. Dans le cas de l’Ukraine, les célébrations se sont souvent accompagnées d’un appel explicite à la fin du conflit armé dans ce pays.

Les mobilisations pour la paix avec les enfants en Russie, en Ukraine et au Bélarus sont sans aucun doute un héritage de la rhétorique de l’Union soviétique dont ils se sont séparés il y a une génération. Cette rhétorique a été rejetée par l’Occident pendant la guerre froide, mais sa résurgence montre maintenant que, contrairement à la propagande occidentale, il y avait un véritable désir de paix à transmettre aux générations futures. En remontant une ou deux générations plus loin, nous pouvons voir que c’était le résultat des terribles souffrances de ces pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

Certains chercheurs sur la paix soutiennent que nous devons commencer par l’éducation des jeunes enfants si nous voulons passer de la culture de la guerre à une culture de la paix. S’ils ont raison, alors nous devrions tirer les leçons de l’exemple donné pars ces anciens pays de l’Union soviétique et éduquer nos enfants pour la paix. Comment cela peut-il être fait? Nous avons fait de nombreuses suggestions à cet égard dans notre dernier rapport aux Nations Unies pour l’Année internationale de la culture de la paix en l’an 2000. Voir le document A-55-377 pour plus de détails.

L’un des aspects à court terme de la Journée internationale de la paix de cette année a été l’utilisation considérablement accrue d’événements virtuels par l’Internet. Bien sûr, c’est lié avec l’utilisation accrue des réunions virtuelles face à la pandémie de coronvirus.

D’une part, les événements virtuels n’ont pas la force d’un contact direct d’un face à face, mais d’autre part, ils ont l’avantage de pouvoir impliquer les gens au niveau mondial, et c’est au niveau mondial qu’il faut faire la transition vers une culture de paix. «Agir localement, penser globalment» reste la stratégie clé de cette lutte, et si nous pouvons amener de plus en plus de gens à penser globalement et à agir à ce niveau, ne serait-ce que par Internet, alors nous progresserons.

Déjà, cet avantage d’une utilisation accrue de l’Internet pour les réunions se reflète dans les travaux des Nations Unies. Le personnel des Nations Unies travaillant dans les bureaux extérieurs du monde entier est désormais, contrairement à ce qu’il était auparavant, directement impliqué dans la plupart des réunions qui ont lieu au siège de l’ONU et de ses agences. Cela donne à l’ONU une perspective plus globale dans sa prise de décision.

Comment cet avantage perçu aux Nations Unies peut-il être reproduit et utilisé par la société civile et par les élus locaux pour promouvoir la culture de la paix? C’est une question importante à aborder en ces temps de changements rapides et turbulents.