CAN THE UKRAINE WAR BE STOPPED?

(Une version française suit en dessous)

As discussed in this month’s CPNN bulletin, there is a rising chorus of demands that the Ukraine War must be stopped.

Conferences in Hiroshima and Nagasaki, recalling their nuclear destruction, pointed to the increasing danger that the Ukraine War could develop into a nuclear war. Their warning is now joined by coordinated editorials in medical journals around the world.

The list of potential peacemakers for the conflict continues to grow, with Saudi Arabia joining China, the Vatican and the countries of Africa.

Unfortunately, the governments of Russia, Ukraine and NATO show no signs of being ready to negotiate a peace agreement.

As for public opinion in the United States, support for the war has been aided until now by military contracts with universities, NGO’s and media information sources as described in CPNN on June 29. However, it seems that it is beginning to change. The latest CNN poll indicates that 71% of Republlcans now oppose new funding for Ukraine.

US government policy could change as a result of next year’s election campaign. According to some sources, such as CBC, “Republicans in the U.S. Congress have grown impatient with the expensive transfers of weapons. Donald Trump, who has shown friendliness toward Russia in the past and is again running for president in 2024 shares similar views. Next year’s presidential and congressional elections in the U.S. could fundamentally alter the West’s support for Ukraine’s defence.”

As for public opinion in Russia, Sergey Alexashenko, shows how opinion polls in Russia produce results remarkably similar to those of the United States during the Vietnam War. At this point, there is still support for the war, but as the number of dead and wounded soldiers rise, Russians, will also eventually come to oppose the war as was the case for Americans about Vietnam,

The key factor, according to military analyst Scott Ritter is the “hundreds of thousands of body bags.” Ritter says that the Ukraine has lost nearly half of the 60,000 troops and a third of the equipment that were committed to its unsucessful counter-offensive this summer..

Both Ukraine and Russia have already lost much of their talent who have fled to other countries. UNHCR estimates that over 6 million people have emigrated from the Ukraine, which is almost 15% of the population. And a conservative estimate of those who have fled Russia is 700,00, which includes thousands of scientists, artists and intellectuals who have opposed the war.

Resistance is growing against military conscription in Ukraine and Russia. In Ukraine, all regional officials in charge of military conscription have been removed and more than 30 people face criminal charges, for taking cash and cryptocurrency bribes or helping people eligible to be called up to fight to leave Ukraine. In Russia, military recruitment centers are being attacked and burned.

And one must consider the terrible toll that the war has taken on Ukrainian families. UNICEF says that the percentage of children living in poverty has almost doubled from 43 per cent to 82 per cent. The situation is especially acute for the 5.9 million people who are currently displaced within Ukraine.The war is also having a devastating impact on the mental health and well-being of children. An estimated 1.5 million children are at risk of depression, anxiety, post-traumatic stress disorder and other mental health issues, with potential long-term effects and implications. Children and families’ access to basic services have been devastated. More than 800 health facilities are reported to have been damaged or destroyed by shelling and airstrikes, with such attacks killing and causing serious injuries to patients – including children.”

“Children need an end to this war and sustained peace to regain their childhoods, return to normalcy and begin to heal and recover,” said UNICEF.

When they are finally ready to negotiate, there are many peacemakers ready to help, as mentioned above. Let us hope that this does not come too late.

* * * * *

LA GUERRE D’UKRAINE PEUT-ELLE ÊTRE ARRÊTÉE ?

Comme nous avons abordé dans le bulletin CPNN de ce mois-ci, il y a un chœur croissant de demandes pour que la guerre en Ukraine soit arrêtée.

Les conférences d’Hiroshima et de Nagasaki, rappelant leur destruction nucléaire, ont souligné le danger croissant que la guerre d’Ukraine puisse se transformer en guerre nucléaire. Leur avertissement est rejoint par des éditoriaux dans des revues médicales du monde entier.

La liste des artisans potentiels de paix pour le conflit continue de s’allonger: l’Arabie saoudite rejoignant la Chine, le Vatican et les pays d’ Afrique.

Malheureusement, les gouvernements de la Russie, de l’Ukraine et de l’OTAN ne montrent aucun signe pour négocier un accord de paix.

L’opinion publique en Russie continue de soutenir la guerre. Comme l’a décrit en détail Sergey Alexashenko, les sondages d’opinion en Russie produisent des résultats remarquablement similaires à ceux des États-Unis pendant la guerre du Vietnam.

Quant à l’opinion publique aux États-Unis, le soutien à la guerre a été jusqu’ici aidé par des contrats militaires avec des universités, des ONG et des sources d’information médiatiques comme décrit dans CPNN le 29 juin. Cependant, il semble que cela commence à changer. Le dernier sondage CNN indique que 71% des républicains s’opposent désormais à un nouveau financement pour l’Ukraine.

La politique du gouvernement américain pourrait changer à la suite de la campagne électorale de l’année prochaine. Selon certaines sources, telles que CBC,, “les républicains du Congrès américain sont devenus impatients face aux transferts d’armes coûteux. Donald Trump, qui a fait preuve d’amitié envers la Russie dans le passé et qui se présente à nouveau à la présidence en 2024, partage des opinions similaires. Selon les résultats des élections présidentielles et législatives de l’année, États-Unis pourraient modifier fondamentalement le soutien de l’Occident à la défense de l’Ukraine.”

Quant à l’opinion publique en Russie, Sergey Alexashenko montre comment les sondages d’opinion en Russie produisent des résultats remarquablement similaires à ceux des États-Unis pendant la guerre du Vietnam. À ce stade, il existe toujours un soutien en faveur de la guerre, mais à mesure que le nombre de soldats morts et blessés augmente, les Russes manifestent pour s’opposer à la guerre, comme ce fut le cas pour les Américains à propos du Vietnam.

Le facteur clé, selon l’analyste militaire Scott Ritter, ce sont les « centaines de milliers de housses mortuaires ». Ritter affirme que l’Ukraine a perdu près de la moitié des 60 000 soldats et un tiers du matériel engagés dans sa contre-offensive infructueuse cet été.

L’Ukraine et la Russie ont déjà perdu une grande partie de leurs talents qui ont fui vers d’autres pays. Le HCR estime que plus de 6 millions de personnes ont émigré d’Ukraine, ce qui représente près de 15 % de la population. Et une estimation prudente du nombre de ceux qui ont fui la Russie est de 700 000, dont des milliers de scientifiques, d’artistes et d’intellectuels opposés à la guerre.

La résistance contre la conscription militaire grandit en Ukraine et en Russie. En Ukraine, tous les responsables régionaux chargés de la conscription militaire ont été démis de leurs fonctions et plus de 30 personnes font face à des accusations criminelles, pour avoir accepté des pots-de-vin en espèces et en cryptomonnaie ou pour avoir aidé des personnes éligibles à être appelées pour se battre pour quitter l’Ukraine. En Russie, les centres de recrutement militaire sont attaqués et incendiés.

Et il faut considérer le terrible bilan que la guerre a fait peser sur les familles ukrainiennes. Selon l’UNICEF, le pourcentage d’enfants vivant dans la pauvreté a presque doublé, passant de 43 % à 82 %. La situation est particulièrement grave pour les 5,9 millions de personnes actuellement déplacées à l’intérieur de l’Ukraine. La guerre a également un impact dévastateur sur la santé mentale et le bien-être des enfants. On estime que 1,5 million d’enfants sont à risque de dépression, d’anxiété, de trouble de stress post-traumatique et d’autres problèmes de santé mentale, avec des effets et des implications potentiels à long terme. L’accès des enfants et des familles aux services de base a été dévasté. Plus de 800 établissements de santé auraient été endommagés ou détruits par des bombardements et des frappes aériennes, ces attaques tuant et blessant gravement des patients, y compris des enfants. »

« Les enfants ont besoin de la fin de cette guerre et d’une paix durable pour retrouver leur enfance, revenir à la normale et commencer à guérir et à se rétablir », a déclaré l’UNICEF.

Lorsqu’ils sont enfin prêts à négocier, de nombreux artisans de la paix sont prêts à aider, comme mentionné ci-dessus. Espérons que cela n’arrive pas trop tard.