Posted: April 19 2005,10:38 |
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PROGRESS: Has your organization seen
progress toward a culture of peace and nonviolence in your domain of
action and in your constituency during the first half of the Decade? |
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- Les interlocuteurs sont à l’écoute et désireux d’un changement
d’attitudes humaines. La population est « mûre » pour comprendre et
vouloir se faire les intermédiaires d’un projet qui va vers une
amélioration des relations humaines, découragés qu’ils sont de toutes
les tentatives négatives qui, plus ou moins consciemment pour la
plupart d’entre eux, ont peu à peu détruit leurs valeurs, leurs modes
de vie, leurs vie de famille et leurs logiques de vie. Ils
découvrent que cette campagne propose des véritables moyens vers une
culture de paix et que ceux-ci ne seront possibles puis visibles que si
eux-mêmes deviennent les vecteurs d’un des 8 points formulés dans le
cadre initial de cette campagne. Les changements ne sauront se faire
seuls, les engagements de chacun sont nécessaires. C’est pour beaucoup
une découverte. Ainsi sauront-ils déclancher des rencontres, ouvrir des
dialogues et proposer des plages d’ouvertures interculturelles. 2
– Le progrès dépend aussi de la qualité de la formation de
l’animateur et de l’adaptation du programme présenté face à un public
très varié, par petits groupes ou en colloque. Constatation : Après de
telles rencontres, les enfants et les jeunes vivent dans leurs
environnements respectifs et s’engagent dans leur quotidien à améliorer
leurs relations avec les personnes de leur entourage. Ils ressentent
cette transformation, comme une poussée en avant, une énergie nouvelle,
un changement de comportement.
Il est difficile de quantifier
de telles transformations, cependant il est visible que les personnes
rencontrées repartent dans leur vie avec plus de force et de sérénité.
Les personnes s’engagent dans des actions diverses à leur retour chez
elles, d’autres attendent d’autres manifestations de cet ordre, mais à
part une déception devant le monde aride autour d’elles, les résultats
prouvent que cette campagne fait avancer les réflexions, ouvrent les
esprits, donnent des idées, qu’elle est riche en résultat et
nécessaire.
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OBSTACLES: What are the most important obstacles that have prevented progress?
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Des responsables associatifs convaincus mais incompris (problèmes
d’expression, fossés entre le grand public et les organisateurs). * Obstacles à la diffusion des informations, dus au manque de moyens mis en place, tant humains que financiers. *
L’aspect très, voir trop, général de « la culture de la paix » qui
englobe tout et qui, pour beaucoup, rend le sujet imprécis. * La
crainte des élus dans les villes d’être mêlés à quelque chose de non
quantifiable et aux conséquences difficiles à évaluer, y compris face
aux commentaires…. * Le rôle des Nations Unies et de l’UNESCO est
trop faible. La société civile ne peut à elle seule remplacer le
travail de telles institutions. Elle se propose modestement de se
faire le relais d’un événement porteur de valeurs qui veut aider des
peuples entiers à retrouver sens à leur vie, changer un comportement
d’agressivité et de fermeture, en écoute, dialogue et ouverture. Ce
projet est déjà fort ambitieux. Mais il ne saurait jamais être porté
que par la société civile. * Les gens, habitués à une société de
consommation sous toutes ses formes, veulent et attendent des
changements rapides, identifiables, immédiats, à transmettre dans les
médias. Cette campagne a tout du contraire ; elle demande à mûrir dans
les esprits et dans les habitudes, donc a besoin de temps, de
réflexion, tout ce que les gens ne veulent plus. De plus toutes les
méthodes pour construire une culture de paix doivent être constamment
réadaptées au vocabulaire, groupe de personnes, suivre les évolutions
des événements politiques, économiques et sociaux. Des
bouleversements mondiaux la perestroïka, la chute du mur de Berlin, le
11 septembre, les nouvelles guerres en Afghanistan et en Irak, la
mondialisation, la pandémie du Sida ont changé nos sociétés et nous ont
obligé, tous, à repenser les mots, les formes pour faire avancer
cette campagne. Ils nous amènent aussi à repenser le mode de
fonctionnement de l’UNESCO dans son soutien à cette campagne. La
culture de la paix c’est effectivement un tout qui permet de
travailler, faire avancer des idées, des changements de comportements
dans nos pays et ailleurs avec une même synergie.
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ACTIONS: What actions have been
undertaken by your organization to promote a culture of peace and
nonviolence during the first half of the Decade?
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Les
UCJG-YMCA sont présents en France à travers leurs 23 centres dans
lesquels les actions, accueils et formations apportées dans leurs
fonctionnements au quotidien, font parti des engagements pour une
culture de paix. Par exemple l’introduction de jeux non-violents dans
les groupes d’enfants et de jeunes, l’accueil aux réfugiés avec travail
d’insertion, etc. Au niveau national, les UCJG sont :
D’une part, membre de la « coordination française pour la décennie » avec laquelle ils co-organisent une fois par an : - un forum sur la non-violence à l’école, - la promotion de l’éducation à la non-violence et à la paix (pétitions, amendements de lois auprès du gouvernement), -
participation au premier « salon des initiatives de paix » dans
le monde les 4, 5 et 6 juin 2004 à Paris avec de nombreux
ateliers et un stand actif.
D’autre part, membre du
groupe de travail ‘culture de paix’ de la « commission française pour
l’UNESCO », avec laquelle nous préparons par des auditions et des
interviews, un colloque annuel sur les sujets proposés par les Nations
Unies dans le cadre de la « culture de la paix ». Nous participons aussi à la formulation des communiqués de presse établis annuellement pour la journée du 21 septembre.
Liste chronologique des événements UCJG-YMCA-France répertoriés en partie sur le site de l’UNESCO
2000 - Initiation à la culture de la paix ; écoles primaires de Toulouse, mai - La pauvreté dans les PED, dîner-débat organisé par les Y’men de Nîmes, 1er mai - Formation à la « culture de la paix » aux UCJG-Avignon, 3 et 4 juin - Journée phare, conférence –débat sur la culture de la paix, pièce de théâtre, UCJG de Paris, 18 novembre - Marché de Noël sur la paix, aux UCJG du Havre, 1er décembre -
Culture, notre Europe ; selon la demande des groupes de passage,
aux UCJG-Ciarus à Strasbourg, depuis 2000 et jusqu’à une période
indéterminée. - Moi, raciste ; selon la demande des groupes
de passage, aux UCJG-Ciarus à Strasbourg, depuis 2000 et jusqu’à une
période indéterminée.
2001 - Participation à la création du
groupe de travail « culture de paix » à la Commission française pour
l’UNESCO, dont nous devenons membre actif, 20 février - Rattachement des UCJG à l’association « coordination française pour la décennie » 15 mars - camp sur la paix, ralliant des jeunes UCJG de Loire, Alsace et Melun, juin - Journée internationale de la paix, médiathèque Sanary sur mer, 21 septembre - Egaux pour tous, thème de la journée de prière YMCA annuelle pour la paix, 11 novembre
2002 - Action « Salam, shalom; que la paix soit avec vous », aux UCJG-Ciarus de Strasbourg, 1er février - culture de paix ; exposition-animation-visites, UCJG-Ciarus à Strasbourg, du 1er mars au 30 juin -
Se connaître et vivre ensemble, c’est construire la paix, 1er camp
France Allemagne Bosnie organisé par les UCJG-Loire,à Valloire,
28 décembre- 04 janvier - 21 septembre, à l’UNESCO
colloque intitulé : "Culture de la guerre - culture de la paix,
état des lieux du traitement de l'information, des professionnels
témoignent et dialoguent avec des ONG » organisé par le groupe de
travail « culture de paix » de la « Commission française pour l’UNESCO
».
2003 - L’eau, 4 camps de jeunes à Oberheimsberg et Neudorf , durant l’été - Se connaître et vivre ensemble, c’est construire la paix, 2ième camp France Allemagne Bosnie, organisé par les UCJG-Loire, à Sarajevo-Boracko, Jezero, du 23 juillet au 7 août - 13 juin, colloque à l’UNESCO sur « médias et culture de paix » - Ensemble pour le Congo-Brazaville, formation pour un BAFA local, dans la région de Pool, du 5 au 27 septembre
2004 - Ensemble pour le Congo-Brazaville, 2ième formation au Bafa, région de Pool , du 24 février au 17 mars - Séminaire sur la « culture of peace » à Toledo en Espagne, ralliant 25 jeunes YMCA de 12 pays différents, 28 février au 5 mars -
Dis-moi les couleurs du monde, programme UCJG-OFAJ, cycles de
formations en France-Allemagne et Israël, du 15 avril au 15 septembre -
22 juin, colloque à l’UNESCO, intitulé « comment les
ONG ? La société civile peuvent-elles contribuer au règlement des
conflits ? Des initiatives locales au pacte e Genève : rôle, limites et
devenir,… » - Salon des Initiatives de paix, Paris-Cité des sciences, du 4 au 6 juin
- La force des mots, 4 camps d’été à Schiltigheim, Oberheimsbergen, durant l’été -
Se connaître et vivre ensemble, c’est construire la paix, 3ième et
dernier camp de la série France Allemagne Bosnie organisé par les
UCJG-Loire, en navigant sur la mer Baltique et à Strahlsund, du 24
juillet au 7 août. - New smile, présentation des visages des
nouveaux pays membres de l’Europe, exposition tournante préparée par
des jeunes YMCA d’Allemagne, d’Italie, de France et d’Angleterre et qui
est passée pour la France par les centres UCJG de Strasbourg, Paris,
Sanary sur Mer, Toulouse entre juin et novembre
2005 -
Deuxième séminaire sur la « culture of peace » à Salamanque en
Espagne, ralliant 25 jeunes (des autres !) YMCA de 12 pays différents,
28 février au 5 mars. - 17 juin, colloque à l’UNESCO dans le titre prévu est « femmes et culture de paix ».
Rencontre interculturelle de jeunes au "Centre-Azur des UCJG-YMCA" Sanary-sur -mer, France, Juillet 2002"
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ADVICE: What advice would you like to
give to the Secretary-General and the General Assembly to promote a
culture of peace and nonviolence during the second half of the Decade? |
Absolument
continuer la marche de cette action qui commence à se faire connaître.
Accentuer la visibilité surtout autour du 21 septembre, journée
internationale de la paix, mais aussi en France grâce à d’autres
manifestations comme la quinzaine du « commerce équitable » ou la
semaine de la « solidarité internationale » qui contribuent fortement à
faire avancer idées et population vers un monde de partage.
Apporter
plus d’aide en moyens humains et financiers aux ONG et à la
société civile pour leur permettre de porter cette campagne si riche en
valeurs et indispensable au bien-être humanitaire des peuples. L’UNESCO,
alors qu’il a été mandaté par les Nations Unies pour en être promoteur,
porteur et responsable de cette campagne, a fortement diminué le nombre
de ses coordonnateurs et responsable travaillant sur cette dimension ;
la survie de ce département est complètement remis en question.
Si
une volonté réelle existe auprès des états membres des Nations Unies,
tous signataires de cette campagne, pourquoi ce manque de
réactions, de moyens et de réalisations ? Certes l’industrie de la
guerre rapporte plus que la paix mais, en état de paix, d’autres
développements, durables ceux-là, peuvent se développer et être
financièrement aussi rentables !
Une autre piste : les NU
pourraient attribuer des fonds à l’UNESCO pour leur permettre de
rééditer les livrets sur « la culture de la paix », épuisés depuis
plusieurs semaines déjà. L’UNESCO et les Nations Unies
doivent se décider à engager plus de moyens humains et financiers pour
cette campagne, unifier les différentes actions sur les décennies de
l’UNESCO sous une seule et même tutelle qu’est la « culture de la
paix », être plus présente auprès de tous les Etats membres signataires
de cette campagne pour faire avancer de véritables changements, leur
‘demandant’ plus qu’en les ‘incitant’ une visibilité de véritables
actions concrètes. Quand une association comme celle de la «
coordination française de la décennie » demande au gouvernement
français à travers la proposition d’amendement à son assemblée
nationale et au sénat d’introduire dans le système éducatif français,
la formation à la non-violence et à la paix, dès la maternelle, mais
aussi l’intégration de cet enseignement dans la formation initiale des
enseignants et, pour tous les adultes travaillant sur un site scolaire,
une formation à la gestion des conflits et que ces propositions
sont purement et simplement refusées par le « pays des droits de
l’homme », je crois que là déjà c’est le rôle des NU et de l’UNESCO de
remettre de tels pays dans le droit chemin. Nos actions aussi
valeureuses soient-elles ne sauraient aboutir sans votre soutien.
Une
immense carence éducative, le manque d’autorité parentale sont des
causes d’une évolution sociétale qui entraînent la perte de repères
chez les jeunes, et la montée de la violence dans tous les domaines et
les types d’école. Aussi je dirais, « la culture de la paix » commence
par l’éducation dans les écoles maternelles et le primaire. Si
les NU relancent le processus d’une véritable éducation pour tous,
assurant une meilleure qualité d’enseignement dans les PVD (moins
d’élève par classe, professeurs mieux formés, équipements à revoir), la
société civile, les ONG, l’amélioration des relations transversales
pourront alors se faire le relais sur le terrain.
Les
conditions pour la réussite existent mais il faut les exiger et pas
seulement les « encourager » : remise de la dette réelle, application
des 0.7% de l’APD.
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PARTNERSHIPS: What partnerships and
networks does your organization participate in, thus strengthening the
global movement for a culture of peace? |
Localement
les centres UCJG travaillent en partenariat avec les collectivités
locales, d’autres associations tournées vers le social, la diaconie,
mais aussi au niveau national avec l’OFAJ (office franco-allemand pour
la jeunesse), l’AEJ en Allemagne, la Fédération Protestante de France.
Cependant nous ne créons pas de partenariats en tant que tels. Cette
campagne incite à rallier plus de capacités aussi bien humaines
que matérielles voir financières donc lient les personnes et fait
avancer des idées en laissant de côté les différences et les préjugés
de chacun. Réseau européens et mondial YMCA : Les YMCA existant
sur 130 pays, dont déjà dans 39 pays en Europe, il va sans dire que
cela facilite nos contacts. Les UCJG sont aussi devenus membres de
l’association, « Coordination française de la décennie », créée le 15
mars 2001 avec la mise en place d’un bureau permanent. Enfin
les UCJG sont membres du groupe de travail, « culture de paix » à la «
Commission française pour l’UNESCO », depuis sa création le 20
février 2001.
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PLANS: What new engagements are
planned by your organization to promote a culture of peace and
nonviolence in the second half of the Decade (2005-2010)? |
Marquer le 21 septembre dans tous les centres UCJG de France et tous les ans sous toutes les formes possibles, par exemple: • pièces de théâtre, • journée porte ouverte sur les centres (avec des thèmes appropriés), •
création d’un golf miniature aux stations marquées par des faits
historiques relatifs à la résolution des conflits, la paix, une action
mémorable en faveur de la liberté. • conférence, pour diffuser les
informations et encourager les débats avec proposition d’actions
concrètes pour que chacun reparte avec un objectif concret en tête. • Annuellement des échanges avec d’autres pays ; pour la France projet avec les jeunes YMCA du pourtour méditerranéen, • Participer aux salons futurs sur les « initiatives de paix » tout en cherchant un titre plus attractif !
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Postal address of organization
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5 place de Vénétie 75013 Paris France
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E-mail address of organization
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alliance.nationale@ucjg-ymca-france.org
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Website address of organization
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http://www.ucjg-ymca-france.org
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Highest priority action domain of a culture of peace
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education pour une culture de paix
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Second priority action domain of a culture of peace
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développement durable
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Highest priority country of action (or international)
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France
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Second priority country of action (or international)
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YMCA-mediterranée
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