Écoutons les réfugiés !

Comme je l’ai souligné précédemment, l’éducation pour la paix, pour être efficace, doit avoir  une compréhension incisive de la culture de guerre.

Et qui connaît mieux la culture de guerre que les réfugiés? Dans les pays riches, nous considérons la guerre comme un événement lointain que nous ne voyons que sur les écrans de télévision. Même nos guerriers sont assis dans des bureaux climatisés aux États-Unis d’où ils guident des drones télécommandés qui peuvent détruire des villages entiers de l’autre côté du monde. Mais les réfugiés viennent de ces villages. Ils savent ce qu’est la guerre en direct.

Ecoutons les !  Ils nous enseignent que nous devons abolir la guerre, que nous devons arrêter les bombardements, arrêter les massacres, et trouver des moyens non-violents pour résoudre les conflits.

Comme nous l’indiquons ce mois-ci via CPNN c’est une bonne chose d’accueillir et d’intégrer les réfugiés dans nos sociétés,  de les accueillir dans nos maisons à l’exemple de la demande de Michael Moore.

Mais plus que cela, notre avenir dépend de ce que nous apprenons de ces réfugiés. Si nous n’apprenons pas de leur part la nécessité d’abolir la guerre, nos enfants et nos petits enfants seront la prochaine génération de réfugiés. Notre empire est en train de s’écrouler et nous savons que quand cela arrive aux empires, nous aboutissons à la guerre (1914, 1939) ou à l’effondrement économique (1929, 1989). Dans les deux cas, ce sont les gens ordinaires qui souffrent.  Des villes et des régions deviennent invivables et les gens doivent fuir leur maison.  Maintenant, ça se passe à l’autre côté du monde.  Mais à moins que nous n’apprenions et que nous changions pour une culture de paix, demain cela arrivera ici !
Ecoutons les réfugiés pour apprendre de leurs expériences !