(Une version française suit en dessous)
Since the major news media give headline news every day to reports from the many wars that are taking place, it is easy to say that they are part of the culture of war. I like to say that CNN, with its “situation room” (war room) is actually CWNN, the Culture of War News Network, the opposite of my own news network, CPNN, the Culture of Peace News Network. I suppose that CNN has a special department that prepares background information for present and future wars, just as they prepare obituaries for famous people to be ready in advance of competing media when their deaths occur.
As for television documentaries, you might think it is a good thing living here in France to have many television programs that document wars. But there are very few documentaries about those who are working for peace.
In fact, we are flooded with news and documentaries about war to such an extent that we come to think that war is the natural state of Homo Sapiens. This is despite the face that most of us regarding these television programs are living in communities where there is little violence and where the dominant mode of life is cooperation.
While UNICEF finds that 1 in 6 children now live in war zones, we can also interpret the data to mean that 5 in 6 children live in zones where there is no war!
What if the same proportion were applied to news and documentaries? 5 out of 6 devoted to the processes of peace instead of war !
And when we examined the scientific evidence in 1986 in Seville, we found that human evolution, like the evolution of most animals is marked primarily by cooperation rather than violence. And we concluded, with Margaret Mead, that “the same species that invented war is capable of inventing peace.”
Do those who work in the mass media, the reporters, the writers, the management, realize that they are agents of the culture of war? Or do they simply go about their daily work as they have done for more than a century? Back in 1883, the founder of the Reuters news agency demanded that his staff concentrate on stories of violence since he claimed that it would attract more readers.
At CPNN, we give the opposite information, that people around the world are working every day for a culture of peace. But the hundreds of people who read CPNN regularly are tiny compared to the millions who read or listen or watch the major mass media and their news and documentaries of war.
Can this change?
If the present political and economic system, dominated by the American Empire, comes crashing down, can there be a change in the media by which people are informed?
I continue to maintain CPNN each day in the hope that somehow such a change will come.
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Étant donné que les principaux médias d’information consacrent chaque jour des gros titres aux reportages sur les nombreuses guerres qui font rage, il est facile de dire qu’ils font partie de la culture de la guerre. J’aime dire que CNN, avec sa « salle de situation » (war room) est en fait CWNN, le Culture of War News Network, l’opposé de mon propre réseau d’information, CPNN, le Culture of Peace News Network. Je suppose que CNN a un service spécial qui prépare des nouvelles de fond sur les guerres actuelles et futures, tout comme ils préparent à l’avance les nécrologies des personnes célèbres pour être prêt.
Quant aux documentaires télévisés, vous pourriez penser que c’est une bonne chose de vivre ici en France d’avoir de nombreuses émissions de télévision qui documentent les guerres. Mais il existe très peu de documentaires sur ceux qui œuvrent pour la paix.
En fait, on est inondés de nouvelles et documentaires sur la guerre à un tel point qu’on en vient à penser que la guerre est l’état naturel de l’Homo Sapiens. Et ce, malgré le fait que la plupart d’entre nous, qui regardons ces programmes télévisés, vivons dans des communautés où il y a peu de violence et où le mode de vie dominant est la coopération.
Alors que l’UNICEF constate qu’un enfant sur six vit aujourd’hui dans une zone de guerre, nous pouvons également interpréter ces données comme signifiant que cinq enfants sur six vivent dans des zones où il n’y a pas de guerre!
Et si la même proportion était appliquée aux nouvelles et aux documentaires? 5 sur 6 étaient consacrés aux processus de paix plutôt qu’à la guerre!
Et lorsque nous avons examiné les preuves scientifiques en 1986 à Séville, nous avons trouvé que l’évolution humaine, comme celle de la plupart des animaux, est principalement marquée par la coopération plutôt que par la violence. Et nous avons conclu, avec Margaret Mead, que « la même espèce qui a inventé la guerre est capable d’inventer la paix ».
Ceux qui travaillent dans les médias de masse, les journalistes, les écrivains, les dirigeants, réalisent-ils qu’ils sont des agents de la culture de la guerre ? Ou bien vaquent-ils simplement à leurs occupations quotidiennes comme ils le font depuis plus d’un siècle ? En 1883, le fondateur de l’agence de presse Reuters a demandé à son personnel de se concentrer sur les histoires de violence, affirmant que cela attirerait plus de lecteurs.
Chez CPNN, on donne information opposée, à savoir que des gens du monde entier travaillent chaque jour pour une culture de la paix. Mais les centaines de personnes qui lisent régulièrement CPNN sont peux comparées aux millions de personnes qui lisent, écoutent ou regardent les principaux médias de masse et leurs informations et documentaires sur la guerre.
Est-ce que ça peut changer ?
Si le système politique et économique actuel, dominé par l’Empire américain, s’effondre, peut-il y avoir un changement dans les médias par lesquels les gens sont informés ?
Je continue de tenir CPNN à jour dans l’espoir qu’un tel changement se produise d’une manière ou d’une autre.