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Organization: CIRID - Antenne du Burundi
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Posted: April 30 2005,13:47 If you wrote this report, you will find a button here that you may click
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PROGRESS: Has your organization seen progress toward a culture of peace and nonviolence in your domain of action and in your constituency during the first half of the Decade?

Avec les quelques actions, non moins louables, que le Groupe Jeunesse et Culture (G.J&C.)du CIRID-Burundi a mené depuis l’année 2003 (date de l’agrément de l’organisation par Gouvernement du Burundi), et certaines aussi menées en collaboration avec le CIRID mère, un progrès remarquable a été enregistré dans le domaine de la culture de paix et de la non-violence au Burundi. Etant une organisation de dialogue, des progrès dans ce domaine d’action ont été enregistrés, avec notamment l’aide à l’arrêt de la grève des enseignants du Burundi en début d’an 2004, et qui avait duré plus de deux mois, sans que le Gouvernement Burundais en vienne à bout.
Beaucoup de jeunes burundais ont adhéré au CIRID suite à ses actions, notamment le concept new-look introduit par le CIRID : « le Déminage des esprits », qui a et continue à permettre, à force de mener des actions autour de celui-ci, le déracinement de toute sorte de division et haine, l’acceptation mutuelle et la réconciliation progressive. Avec les campagnes entreprise depuis fin 2004 sur ce concept de déminage des esprits, plus de 500 organisations et personnalités burundaises ont adhéré à la campagne de lutte contre les mines « dans les esprits » des gens, et les mines anti-personnel au Burundi.

OBSTACLES: What are the most important obstacles that have prevented progress?

Parmi les grands obstacles que le G.J&C. du CIRID-Burundi a rencontrés, on noterait le fait même que le peuple burundais est un peuple  qui a une culture de rester indifférentes à l’endroit d’une action initiée par les jeunes, qui sont considérés ici comme les seuls à être éduqués, et non à éduquer.
L’autre obstacle bien évidemment, comme dans la plus part des pays africains, il y a le manque de budget nécessaire pour la réalisation de nobles objectifs que nous voudrions accomplir, le gouvernement ne donnant pas de subside à quelque organisation de la société civile que ce soit.

ACTIONS: What actions have been undertaken by your organization to promote a culture of peace and nonviolence during the first half of the Decade?

v Vers le début de l’année 2004, une grève généralisée des enseignants des écoles primaires et secondaires du Burundi a été décrétée par les syndicats de ce personnel enseignant. La cause était l’augmentation de leurs salaires que le Gouvernement avait accepté au cours des pourparlers que les deux parties avaient tenues avant (noter que cette question des salaires des enseignants, comme d’ailleurs d’autres agents de l’Etat Burundais a été, et reste toujours une épine dans le pied du Gouvernement).
Le gouvernement n’ayant pas tenu promesse, une grève généralisée sur tout le territoire national a été enclenchée par ce personnel, et deux mois se sont écoulés, deux mois durant lesquels le Gouvernement et le personnel enseignant faisaient un bras de faire, chacun exprimant sa position et ces doléances, en ne voulant pas y céder aux différents conseils leurs prodigués par différents acteurs dans le pays, tant privés que publics. Deux mois durant lesquels les jeunes burundais étaient dans la rue, dans ce qu’on avait appelé à l’époque « vacances forcées ». Or, il est à rappeler ici qu’à travers le manifeste de la jeunesse réunie à Paris en 1999, leur vœux était que le 21ème siècle soit un siècle de l’éducation. L’enjeu était donc de deux facettes : que devenait cette aspiration dans le contexte du moment au Burundi ? Que faire pour que le bras de fer, « le combat » entre le gouvernement et le personnel enseignant puisse se terminer pacifiquement, à la satisfaction de tous (on note notamment les salaires des enseignants qui avaient été bloqué durant tout ce temps, et les jeunes qui commençaient à se donner à différents vices qui risque de les plonger dans les violences de tout genres, dans le contexte politico - social du moment) ?
Pour apporter une solution à ces questions, le G.J&C. du CIRID-Burundi a organisé du 20 au 21 février 2004, avec l’appui du Projet Jeunesse de Search For Common Ground (une Organisation Non Gouvernementale Américaine) un séminaire-atelier sur le thème « L’éducation vue par la jeunesse :l’impact de la grève généralisée des enseingants ». Avaient été invité à participer à ce séminaire des représentants du gouvernement en l’occurrence le Directeur Général de la Fonction Publique et le Chef de cabinet au Ministère de l’Education Nationale, le représentant de l’UNESCO, M. Paul NGARAMBE (actuellement président de la Commission Electorale Nationale Indépendante du Burundi), un représentant des parents, les délégués et représentants des élèves et  écoliers des différents établissements de Bujumbura et des provinces du pays, les représentants des Etudiants des Universités et Instituts Supérieurs, les représentants des deux principaux Syndicats des enseignants impliqués dans la grève (CONAPES et STEB) et le représentants de la société civile Burundaise.
Après des échanges, discussions et interventions par les adultes impliqués dans cette situations chaotique du moment devant les représentants des jeunes étudiants, élèves et écoliers, des conclusions ont été dégagés, dont le plus à noter ici est que toutes les parties ont été disposées à négocier avec l’aide d’une médiation que les jeunes allaient leur proposer, avec des accords qui ont été conclu sur les différents points de discorde que jusque là étaient analysés différemment par les deux parties protagonistes.
C’est ainsi qu’en moins d’une semaine plus tard que la grève, qui n’avait pas pu être arrêtée malgré tous les efforts fournis, tant au niveau national qu’au niveau international (noter que la coalition international des syndicats des enseignants avait intervenu après arrestation des syndicalistes durant cette grève) a pris fin, et que les enfants du Burundi ont vu les écoles réouverte à leur grande satisfaction. Cette action de notre G.J&C. a été applaudie par tout le monde.
Pour plus de détail, aller au site web du CIRID : www.cirid.ch , à la rubrique ACCUEIL, puis ACTUALITE.


Quelques Photos illustrant le séminaire-atelier :





v En second lieu, on ne manquerait pas de mentionner ce communiqué de presse conjoint du CIRID et de la LANOVA en septembre 2004, précisément à l’occasion de la journée internationale de la paix, qui était inscrit dans le cadre du retour à la paix au Burundi. On vous livre ici une partie de ce communiqué, en vous dispensant des détails, et en vous soulignant que celui-ci a eu un impact tellement positif que plusieurs organisations de la société civile Burundaise ont eu dorénavant l’idée de se coaliser dans de grand ensembles pour une dynamique de paix au Burundi.

Communiqué conjoint  du CIRID  et de la LANOVA

Le  Centre Indépendant de Recherches et d’Initiatives pour le Dialogue (CIRID)et la Ligue Africaine  pour la Non Violence Active (LANOVA) réunis autour d’un même programme  de paix suivent avec la plus grande  attention l’évolution  de la situation  au Burundi et constatent  avec amertume  ce qui suit :

- Le manque de compréhension  mutuelle au sommet de l’Etat  plonge la population
dans l’ incertitude d’un meilleur lendemain .Cet état des faits  freine le processus
     en cours.
 -     Etant donné les efforts déjà  consentis  par la  communauté internationale, celle-ci
     est embarrassée par une telle conjoncture
- La démobilisation  des « combattants » suscite  des remous et risque  de poser
     les problèmes  sociaux  aigus  si ce dossier n’est pas géré avec délicatesse.
- Suite à ce constat le CIRID et La LANOVA interpellent donc les décideurs  politiques , la communauté  internationale  et surtout la société civile à les appuyer  dans le processus  de déminage des esprits  afin d’éviter une nouvelle tragédie, et que tous se coalisent en vue de contribuer à la recherche des solutions aux problèmes des Burundais et de susciter une dynamique interne de paix.

v L’autre grande action qui vaut la peine d’être mentionnée ici, c’est le Projet en rapport avec le concept original du CIRID « Déminage des esprits », que le G.J&C. a eu l’honneur de mener avec le CIRID mère. Le rôle des jeunes dans cette projet fut celui de la sensibilisation des jeunes dans tout le pays à répondre présent à la campagne contre les mines anti-personnel au Burundi que le CIRID allait mener en décembre 2004 (ce projet comporte plusieurs phases, et la deuxième va avoir lieu durant ce mois de mai qui commence, et ce sera à l’endroit des autorités administratives et militaires) à travers tout le pays.
En effet, le CIRID, en collaboration avec son partenaire international, la Fondation Suisse de Déminage, a initié l’action de lutte contre les mines antipersonnel au Burundi. Avec la campagne d’action contre les mines anti-personnel au Burundi de décembre 2004, une innovation a été provoquée : c’est le concept « new look » dit de « déminage des esprits », qui a ravi la vedette à tous les thèmes classiques du déminage. Citoyens à la base, autorités tant civiles que militaires ont donnés des contributions en soulignant que ce concept «  déminage des esprits » conçu pour libérer les cœurs minés de haine et de rencune revêt un caractère prioritaire pour le retour à la paix durable et œuvrer pour la réconciliation. Le CIRID est entrain de mener des actions de sensibilisations pour retour à la paix effectif par le rejet de tout acte pouvant nuire à l’autre, et le renforcement de la cohabitation pacifique des concitoyens.

Pour toute information supplémentaire, le rapport de cette action vous sera disponible sous peu sur le site web du CIRID : www.cirid.org


Néanmoins, voici quelques photos de cette campagne contre les mines antipersonnel de décembre 2004, qui a vue naître ce concept « new look » du « Déminage des esprits » :




La séance inaugurale de la campagne a vu la participation des                                          
plus hautes autorités impliquées dans l’action  contre les mines antipersonnel.
De g. à dr. :MM.Patrick Tillet, et  John Flanagan (UNMAS N.Y.),  
Henri Leu (Président FSD), Déo Hakizimana ( Président Fondateur du CIRID).
Le ministre de la sécurité publique, le RSSG et la représentante Unicef



Le public à la séance inaugurale.




Le congolais

Le Congolais Jean Baptiste KAMBALE KIYANA, Directeur
du CEREBA/RDCongo, Formateur de la Société Civile,
Coordonnateur de l’Association des Radios Communautaires
du Congo au Nord Kivu en RDC, en pleine animation au cours
de la campagne dans la province de NGOZI, au Nord du Burundi.

ADVICE: What advice would you like to give to the Secretary-General and the General Assembly to promote a culture of peace and nonviolence during the second half of the Decade?

Culture de la paix par le renforcement du concept déminage des esprits, surtout à l’endroit des décideurs ; Renforcement des valeurs socio-culturelles, ainsi que le développement de toutes les couches sociales.

PARTNERSHIPS: What partnerships and networks does your organization participate in, thus strengthening the global movement for a culture of peace?

CNCA, UNOB, HCR, APPEL DE GENEVE, UNICEF, FSD, LANOVA

PLANS: What new engagements are planned by your organization to promote a culture of peace and nonviolence in the second half of the Decade (2005-2010)?

CREATION D’UN CENTRE MULTIDISCIPLINAIRE QUI SERVIRA DE BASE AU TRAITEMENT DE TOUTES LES QUESTIONS EN MATIERE DE PAIX ET DE DEVELOPPEMENT.

Postal address of organization

BP 5444 BUJU?BURQ BURUNDI

E-mail address of organization

burundi@cirid.org; cirid@hotmail.com, jeunesseciridbdi@yahoo.fr

Website address of organization

www.cirid.ch

Highest priority action domain of a culture of peace

Éducation pour une culture de la paix : PRIORITAIRE
L'égalité entre les femmes et les hommes : SECONDAIRE
Participation démocratique
Développement durable : SECONDAIRE
Droits de l'Homme
Compréhension, tolérance et solidarité : PRIORITAIRE
Libre circulation de l'information et des connaissances
Paix et sécurité internationales

Second priority action domain of a culture of peace


Highest priority country of action (or international)


Second priority country of action (or international)

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