Posted: Mar. 09 2005,10:00 |
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PROGRESS: Has your organization seen
progress toward a culture of peace and nonviolence in your domain of
action and in your constituency during the first half of the Decade? |
Depuis
2001, la FMACU a conduit plusieurs projets sous-régionaux ou
internationaux dans le domaine de la culture de la paix. De nature très
différente, ces projets, pilotés par des Fédérations nationales,
associent d'autres fédérations d'autres Régions du monde.
Ces
actions (voir Rapport ci-joint) s'adressent, non seulement à un large
public de jeunes et d'adultes, mais aussi d'enfants qui sont parfois
les acteurs principaux de la réalisation des projets.
Pour la
plupart, ces projets sont nés à la suite du Ve Congrès mondial de la
FMACU en 1999, dont le thème portait sur la culture de la paix. un
spectacle en 4 langues "De vos remparts fermés, j'ouvrirai des chemins
nouveaux" avait d'ailleurs été écrits et mis en scène pour cette
manifestation.
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OBSTACLES: What are the most important obstacles that have prevented progress?
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Malgré
la création d'un site web pour "Confluences - Le Courrier de la FMACU"
trop de membres de Clubs UNESCO localisés dans les pays en
développement n'ont pas encore un accès direct à l'Internet et, par
conséquent, pas accès à l'information sur ces actions en faveur de la
culture de la paix.
Par ailleurs, même si les media
s'intéressent quelquefois aux activités des Clubs, les projets "culture
de la paix" retiennent trop peu leur attention.
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ACTIONS: What actions have been
undertaken by your organization to promote a culture of peace and
nonviolence during the first half of the Decade?
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PROJET N° I « DE VOS REMPARTS FERMES, J’OUVRIRAI DES CHEMINS NOUVEAUX » SPECTACLE EN QUATRE LANGUES CONGRES MONDIAL (RUSSIE) 1999
Le
spectacle, totalement intégré dans le thème du Congrès, veut montrer le
difficile passage de la culture de la guerre vers une culture de la
paix et les différents niveaux de prise de conscience, individuelles ou
collectives qui y conduisent. Il illustrait la nécessité d’un
engagement et donc la signature du « Manifeste 2000 ».
PROLOGUE : INCOMPREHENSION DUE A L’IGNORANCE LES ENFANTS : « POUR TOI, L’AUTRE N’EXISTE PAS » Tous
les thèmes du Congrès sont mis en évidence, de même que leur
concordance avec les idéaux, priorités et programmes de l’UNESCO :
femmes, enfants, droits de la personne méprisés, dignité humaine
bafouée, refus de l’Autre, développement durable entravé... par
un groupe d’enfants incarnant les générations futures.
PREMIER TABLEAU : L’ASSEMBLEE DES PEUPLES ORATEURS, EXCLUS, ENFANTS : « IL EST TEMPS DE PASSER AUX ACTES » Mettant
en évidence la fragilité du refus de la violence et de l’espoir dans la
promotion d’une culture de la paix, le premier tableau veut montrer que
la réflexion doit déboucher sur l’engagement et l’action pour relever
le défi représenté par la violation des Droits de l’homme. En cela, le
premier tableau est une invitation à la signature du Manifeste 2000.
DEUXIEME TABLEAU : LA TERRE DE LA LIBERTE, C’EST LE COEUR DE L’HOMME FARANDOLE, VOYAGEURS, FEMMES : « ALLONS LA OU IL Y A DES FRACTURES ! » Ce
tableau met en évidence la relation entre d’une part, refus de dignité,
de démocratie, de respect des droits de la personne et, d’autre part,
pauvreté et fracture sociale. Il mène vers d’autres points du manifeste
2000 et permet de réaliser que la vigilance doit être permanente en ce
qui concerne la conquête des Droits de l’homme.
TROISIEME TABLEAU : DURETE DU TRAVAIL DE LA VIE QUOTIDIENNE TRAVAILLEURS, FEMMES, HOMMES ET FEMMES : « LA POLLUTION, C’EST LA VIE QU’ON ASSASSINE » Et
de nouveau, le spectacle nous renvoie à l’un des points du « Manifeste
2000 », sur la protection de la planète, environnement unique et
fragile du monde vivant, grâce à une consommation réfléchie où
l’éducation joue un rôle fondamental.
QUATRIEME TABLEAU : PLANTER L’ARBRE DE L’ESPERANCE Danseurs,
Acteurs de la vie quotidienne, Rois Mages, Danseuses : « Comment
pouvons-nous vivre les différences ... si nous ne rendons pas aux
différences le droit d’exister ? » En insistant sur la richesse de
la diversité culturelle et sur les dangers que l’homme fait courir à la
nature, c’est tout le Patrimoine mondial de l’humanité qui est évoqué.
FINAL : RAPPEL DE L’ASSEMBLEE DES PEUPLES Orateurs,
Enfants, Paysans, Immigrés, Ouvriers, Jeunes : « C’est à nous de
décider ... que nous n’aurons plus d’autres armes que les armes de la
civilisation. » Du début à la fin, le spectacle est impliqué dans la
promotion d’une culture de la paix et de la non violence en faveurs des
générations futures, illustrant ce proverbe chinois qui nous enseigne
que « nous ne léguons pas la Terre à nos enfants, nous la leur
empruntons ».
PROJET N° II
« LIRE, VOIR, COMMUNIQUER POUR BÂTIR LA PAIX » UNE ACTION EXEMPLAIRE INITIEE PAR LA FEDERATION ITALIENNE PUIS ETENDUE A TOUS LES CLUBS DE BASSIN MEDITERRANEEN LE PROJET : Le
projet a été promu au sein de la FMACU, à l’initiative du Centre pour
l’UNESCO de Florence, en partenariat avec l’UNESCO, des Ministères, des
Bibliothèques, des Centres culturels et des Municipalités. Il s’adresse
aux enfants et adolescents jusqu’à 18 ans, dans un premier temps
aux pays européens et méditerranéens.
Finalité et Objectifs : La
finalité est de faire comprendre à la jeunesse, avant qu’il ne soit
trop tard, que la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, mais
qu’elle doit être construite, jour après jour, par divers moyens, dans
une société qui change et où la « culture compte », comme il a été
remarqué au cours de la Conférence mondiale organisée à Florence en
1999, par la Banque mondiale et l’UNESCO.
Trois objectifs principaux peuvent être visés, tenant compte de la culture des jeunes dans les premiers espaces concernés :
•
Utiliser, sinon promouvoir, les possibilités offertes par l’utilisation
des nouvelles technologies, tout en les liant à une action motivante,
fonction des idéaux de l’UNESCO.
• Aider les enfants et les adolescents à prendre le chemin des bibliothèques et apprendre à les utiliser ;
•
Associer un idéal en action et la lecture partagée, afin de stimuler
des jeunes sensibles à l’injustice, au non respect des droits de la
personne, à la lecture et à en découvrir tout l’intérêt. Nature du Projet :
Le
projet se propose de relier trois aspects de la culture des enfants et
des adolescents : un idéal à promouvoir, que d’autres ont déjà vécu, la
découverte des messages de paix déjà exprimés à travers diverses formes
de littérature, le besoin impérieux de communiquer en utilisant les
nouvelles technologies de la communication. Tel que conçu et mis en
action, le projet prévoit une synergie capable de créer un instrument
international pour la construction d’une paix durable, par le
changement de mentalités qui peut ainsi s’opérer.
Le Projet (qui
peut être reconduit et élargi à d’autres lieux) implique deux moyens de
participation : d’une part un concours ouvert aux élèves et étudiants
de 15 à 18 ans, d’autre part, la participation d’enfants et
d’adolescents d’âges différents et à des niveaux scolaires différents.
Ainsi
conçu, le projet devrait permettre à chacun de pouvoir fréquenter les
bibliothèques et lire en compagnie d’autres enfants ou adolescents, ce
qui favoriserait un premier échange basé sur des moments partagés de
lecture.
Enfin, l’utilisation de l’Internet pour échanger des
fiches de lectures, qui auront été choisies en fonction de sa culture
propre, permettra d’enrichir son savoir et d’initier un dialogue entre
les cultures au service d’une paix durable.
LA PARTICIPATION AU PROJET : Trouver
et établir un contact avec une bibliothèque locale, associée à l’UNESCO
ou publique, ouverte à la notion de la paix et s’engageant à aider les
jeunes dans leur recherche et leur permettant de découvrir livres,
documents, essais, histoires, qu’ils considéreront utiles pour la «
construction de la paix ».
A partir des matériaux sélectionnés,
construire un fichier raisonné, en précisant les « raisons » pour
lesquelles ils seraient utiles, voire leur utilisation efficace, dans
l’objectif poursuivi. Le fichier une fois complet, en français et en
anglais, par l’intermédiaire des Fédérations nationales devait parvenir
au Centre Unesco de Florence, qui a initié le projet, puis incorporé
dans une bibliographie centrale mise à la disposition des participants.
Des
prix sont prévus, sous forme de livres, pour les auteurs des meilleurs
fichiers. A ce propos, dans un choix aussi vaste, la FMACU conseillait
quelques sujets destinés à faciliter la sélection : exclusion (sociale,
culturelle, économique, physique) ; récits sur la vie de famille, à
l’école ; préservation des traditions ; sauvegarde des traditions
locales ; rencontres de diverses cultures dans la vie de tous les jours.
THEMES DE DISCUSSION PROPOSES A PARTIR DU PROJET ET DES FICHIERS :
Pourquoi la paix ?
Au
cours de l’année 2000, « Année internationale pour la culture de la
paix » proclamée par les nations Unies et l’UNESCO, nous proposions
d’impliquer les jeunes lecteurs dans la construction de la paix,
moyennant un choix de textes qui en reflètent l’image, et apportent un
témoignage et des indications pratiques. Comme l’a souligné l’ancien
Directeur général de l’UNESCO, Federico MAYOR, dans la proclamation de
cette Année, « la paix n’est pas la paix du silence », des hommes et
des femmes demeurant silencieux, mais une « paix de liberté, de lois
justes, d’égalité, de solidarité ». Une paix construite, conformément
au mandat originel de l’UNESCO, moyennant « l’éducation, la science et
la culture », et, par conséquent, aussi à travers la lecture.
Pourquoi la lecture ?
Parce
que le livre est un instrument utile pour connaître les autres, le
passé pour maîtriser l’avenir, les problèmes communs et particuliers,
pour réfléchir et pour rêver et revenir sur le passage déjà lu, pour
découvrir des sujets de recherches, pour projeter le futur et
construire des ponts pour la coopération internationale et la paix.
Pourquoi les bibliothèques ?
La
bibliothèque, qui a été et est, à travers les siècles, la gardienne de
la page écrite et imprimée, des manuscrits et des livres rares, des
essais et des publications plus récentes qui apportent la voix des
peuples et des pays lointains, offre à chacun le privilège de trouver
dans les livres de nouveaux amis, même lorsqu’il est impossible
d’acheter le texte.
Le Réseau des Bibliothèques Associées à
l’UNESCO est toujours prêt à accueillir les jeunes lecteurs, confirmant
que le livre est un instrument précieux pour renforcer l’aspect
bénéfique de la rencontre, non seulement culturelle mais également
humaine, entre les diverses cultures et civilisations, c’est à dire
dans le cadre des idéaux de l’UNESCO.
Pourquoi les nouvelles technologies ?
Compte
tenu du pouvoir considérable des médias dans la réalité contemporaine
et dans le monde de l’adolescence et de la jeunesse, ainsi que de tous
leurs aspects positifs, les instruments proposés par les nouvelles
technologies sont susceptibles de favoriser le processus de
connaissance mutuelle, conduisant à la possibilité de créer un réseau
mondial idéal facilitant les rencontres en temps réel et par delà les
frontières physiques.
Le livre, la bibliothèque et les nouvelles technologies peuvent-ils survivre ensemble dans la vie réelle des jeunes ?
Oui,
si la bibliothèque ne se borne pas à représenter pour la jeunesse un
symbole de connaissance, mais devienne une partie de leur vie, un lieu
convivial où ils rencontrent le plaisir de la découverte de l’Autre,
pour le connaître, le comprendre et dialoguer avec lui dans le respect
des valeurs universelles et des droits de chacun.
PROJET N° III
« UNE CULTURE POUR LE DIALOGUE ET LA PAIX » DE CRACOVIE (POLOGNE) A KIEV (UKRAINE) ET AUX PHILIPPINES
Ce
projet a été conçu dans le cadre du Séminaire international de Hanovre
(Allemagne), organisé par la FMACU en septembre 2000, en lien avec l’un
des thèmes de l’Exposition universelle. Il s’inscrit dans la volonté de
promotion de la notion d’une « coexistence harmonieuse d’influences
culturelles, intellectuelles et religieuses multiples en tant que
patrimoine mondial commun ».
Initié par le Centre pour l’UNESCO
de Cracovie, l’événement revêt 3 formes dont certaines se déroulent en
plusieurs villes au même moment :
• La Conférence internationale des Jeunes
• Le festival des Cultures et des Nations
• La Manifestation « Les Enfants maintenant »
Il
s’agit ici de « définir le rôle de la culture dans la création de la
paix et le dialogue entre les nations et les religions ».
OBJECTIFS ET GROUPES CIBLES Initier
enfants, adolescents, jeunes et adultes à une éducation
interculturelle, non formelle, afin de découvrir l’Autre dans sa
dimension culturelle, partie intégrante de sa dignité ;
Favoriser
l’intégration de l’ensemble d’une communauté à travers la prise de
conscience de la culture des autres et des richesses de chacune d’elle ;
Participer à la création d’une société de paix par la participation de tous à la vie culturelle ;
Inviter
la jeunesse, représentant les pays du monde entier (des Clubs UNESCO et
d’autres ONG) à partager ces moments de « conviviance » , cette façon
de vouloir vivre ensemble et partager nos différences.
LA CONFERENCE INTERNATIONALE DES JEUNES
Cette
conférence est organisée en tant que forum de discussion autour de la
question cruciale : « comment être proches dans un monde pour tous ? »
Les
Délégations des divers pays y partagent leurs expériences. C’est
également une excellente occasion pour discuter des nouvelles modalités
de coopération internationale entre les jeunes des Clubs UNESCO et ceux
d’autres ONG, notamment dans le cadre d’un échange culturel.
Cette
réunion mondiale est le fruit d’autres activités du Centre pour
l’UNESCO de Cracovie, telles que le Séminaire de jeunesse
polono-suédoise : « A travers les frontières », la coopération des
jeunes avec le Centre Nomura d’éducation intégrée continue, la
coopération avec la Ligue des cotés historiques, lors de la 6e
Conférence des cités historiques.
Cette conférence
internationale des jeunes, organisée en 2002 n’a pas été seulement une
conférence, mais aussi et surtout une rencontre de gens qui veulent se
connaître et se comprendre, dans la perspective d’un avenir partagé.
LE FESTIVAL DES CULTURES ET DES NATIONS
Ce
Festival est une partie intégrante de la Conférence. Il permet
l’organisation d’un grand nombre d’événements culturels, aidant à
découvrir la grande diversité des racines ethniques, folkloriques et
traditionnelles de nos civilisations. Ainsi, il comporte trois séries d’événements culturels :
• Des concerts, la musique offrant des moments privilégiés de partage d’émotions diverses ;
• Des soirées ethniques et folkloriques avec la participation active des invités et des organisateurs ;
• Une Parade des Nations, en costumes ethniques, régionaux, nationaux, mettant en évidence la richesse colorée de nos cultures.
On
voit bien comment ce Festival s’intègre dans les objectifs visés d’une
dimension culturelle dont la diversité constitue une réalité bien
vivante.
« LES ENFANTS MAINTENANT »
Troisième volet de
cette rencontre et pas le moindre, dans la mesure où il fait participer
la future génération du XXIe siècle, cette manifestation, qui se
déroule toujours le premier dimanche de juillet constitue un des
facteurs de visibilité de l’UNESCO « sur le terrain ».
Dans un
jardin public, en plein cœur de Cracovie, d’immenses feuilles de papier
blanc de dizaines de mètres recouvraient les pelouses : à la
disposition des enfants, de l’eau, des pinceaux, de la peinture de
toutes les couleurs ... et aussi quelques friandises !
Toute la
matinée du dimanche, ils ont toute liberté pour « peindre la paix » sur
ce vaste espace vierge. En quelques heures, il ne restera plus un
espace blanc. Au bord de cette pelouse, un podium et des représentants
des Clubs UNESCO du Népal, du Costa Rica, de Bélarus, de Pologne,
d’Ukraine, des Philippines ... témoignant haut et fort de la même
opération menée le même jour dans leur pays. Mais, au delà, ce sont
plus de 20 villes dans le monde qui participaient à cette initiative. Nul
ne pourra jamais mesurer l’impact de cette excellente et innovante
initiative internationale, touchant tant les enfants que les adultes.
Mais ce qui est sûr, c’est que ce dimanche de juillet, la culture de la
paix a fait un pas en avant. Et ce sont d’autres pas qu’elle a
effectués à Beyruth, Yaoundé et San José du Costa Rica au cours des
réunions régionales 2002, dont « Confluences – Le Courrier de la FMACU
» s’est fait l’écho.
Plus que jamais, il nous faut continuer à «
ouvrir des chemins nouveaux » et continuer à construire de nouvelles
routes du dialogue et de la paix. Et nous ne pouvons que souhaiter
qu’il y ait à l’avenir, de nombreux « premier dimanche de juillet » de
par le monde et de nombreuses rencontres interculturelles.
RESULTATS ESCOMPTES
• En premier lieu, pouvoir évaluer la réalisation des objectifs poursuivis • Parvenir à plus long terme à l’élaboration d’une stratégie de coopération entre les jeunes • Assurer la promotion de la culture de différents pays • Promouvoir des projets internationaux de jeunesse. On
peut noter, par l’ampleur sociale et géographique de l’opération,
comment, toutes générations confondues, le partage d’un idéal peut
devenir une réalité concrète et passer dans le vécu de chacun, gage
irréversible de l’évolution vers une culture de la paix.
PROJET N° IV
« EXPRESS PARTOUT » par la Troupe « ZEPON » de GROS-MORNE (Haïti) EN HAÏTI : L’HERITAGE CULTUREL AU SERVICE DE LA PAIX A TRAVERS L’EXPRESSION THEATRALE ET LA DANSE Avec Paula CLERMONT – PEAN Présidente de la Fédération des Clubs UNESCO de Haïti Présidente du Centre culturel PYEPOUDRE, Auteur et Metteur en scène.
OBJECTIFS :
• Etablir le dialogue avec le Passé pour comprendre le Présent et maîtriser autant que faire se peut, son avenir ; •
Prendre conscience du fait que l’héritage multiculturel constitue un
enrichissement facteur de paix, dans la mesure où il permet la
connaissance de l’Autre et l’instauration du dialogue ; • Permettre
aux jeunes de milieux défavorisés de connaître leur culture et de
constater qu’ils ne sont pas « sans racines » ; obtenir que les «
restavecs » puissent voir leur droit d’accès à l’école et à la culture
respectés, ce qui constitue un premier pas vers la paix : la paix avec
soi-même, qui permet d’accéder au dialogue ; • Connaître ainsi son
héritage culturel, matériel et immatériel, sans aucune notion de
hiérarchie, avec une conscience d’une différence qui est une diversité
enrichissante et non pas un classement de valeurs.
THEÂTRE ET DANSE : UN EXEMPLE RECENT « EXPRESS PARTOUT »
•
Le sujet : mettre en évidence les raisons de la colère de la plupart
des personnes, et de jeunes en particulier, en Haïti, en bâtissant la
pièce autour des ces raisons. Ainsi, sont passées en revue les raisons,
héritage de l’Histoire, qui rendent le Présent insupportable :
déforestation, misère, absence d’eau (alors que les rivières entrent en
crues dévastatrices), d’écoles, d’hôpitaux, de routes, d’électricité, «
toutes plaies qui font que la pays ne fonctionne pas ». Le sujet est
traité sous forme de satire, souvent cinglante, ce qui permet d’évacuer
la colère sans autre forme de violence.
• Le décor : partant du
titre « Express partout » qui est le nom des tap-tap, voitures
destinées aux transports publics, dont le nom est évocateur, le décor
est constitué par des inscriptions du même type, que l’on peut voir sur
ces voitures. Les metteurs en scène, qui sont la preuve d’une autre
forme de dialogue (connaître l’Autre pour le comprendre et l’accepter
dans sa diversité ) sont Paula PEAN, Directrice du Centre culturel
Pyepoudre de Port au Prince et Yvan RIHS, metteur en scène suisse.
•
L’échange entre les cultures, facteur de paix : la pièce a été
commanditée par une Organisation suisse qui travaille sur le
développement, culturel et autre, en Haïti. Ils ont donc invité la
Troupe à séjourner en Suisse pendant deux mois, afin de faire connaître
la culture haïtienne grâce à une trentaine de représentations dans
différentes villes de Suisse et à une dizaine d’Ateliers pour expliquer
la construction de ce type de pièce associant théâtre et danse et ses
différents objectifs.
• La Troupe : elle se nomme « ZEPON », ce
qui signifie, en créole, « ERGOT DU COQ » et annonce tout un programme.
Elle vient de la ville de Gros-Morne, dans l’Artibonite (partie
centrale de Haïti), située à quelques kilomètres de la ville de
Gonaïves, victime de la dernière inondation, où plusieurs maisons ont
été détruites, sans compter le nombres de victimes humaines. La Troupe
a joué aussi bien pour des publics d’âge scolaire que pour des adultes,
intégrant ainsi la société civile dans les objectifs de paix de
l’UNESCO.
• La conclusion de la pièce : « malgré toutes nos
misères, malgré les rôts accumulés dans nos estomacs vides, malgré le
vent qui a ravagé nos récoltes de maïs, le torrent qui a noyé nos
truies, malgré tout cela, merde, nous voici fermes debout, hommes
plantés sur leurs talons, et nous réglerons cela avec la force de nos
poings » montre que l’expression de la réalité a permis de surmonter en
partie la colère vengeresse et fait place à une note d’espoir pour des
lendemains meilleurs. L’héritage culturel (indien, africain,
colonial) une fois exprimé, permet de parvenir à la paix avec soi-même
et de se tourner vers le dialogue, pour un meilleur respect des droits
de chacun. Les Clubs UNESCO apparaissent ainsi comme des médiateurs,
des passerelles d’une culture de la guerre vers une culture de la paix.
L’intérêt
de ce type de théâtre est d’associer l’héritage culturel, souvent
patrimoine immatériel, à la création d’un nouveau patrimoine, messager
de paix pour les générations futures, dans la mesure où il s’appuie sur
la diversité culturelle en tant que richesse et sur la justice et le
respect des droits de la personne en tant qu’exigence éthique.
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ADVICE: What advice would you like to
give to the Secretary-General and the General Assembly to promote a
culture of peace and nonviolence during the second half of the Decade? |
Pour
promouvoir la culture de la paix et de la non-violence auprès du plus
grand nombre, il faut faire prendre conscience aux jeunes qu'ils vivent
encore dans une culture de la guerre qui peut leur apparaître
séduisante.
La spectacle sur la culture de la paix que la FMACU
a présenté en 1999 est un excellent vecteur pour démystifier la culture
de la guerre au profit de la démocratie, chemin obligé vers la paix. Ce
spectacle pourrait être présenté à l'Assemblée générale de l'ONU à
l'automne 2005, puis de façon itinérante, en vue de mieux faire
connaître le cheminement vers la culture de la paix. Plus que des documents, ou de longues interventions, le langage artistique est un excellent vecteur.
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PARTNERSHIPS: What partnerships and
networks does your organization participate in, thus strengthening the
global movement for a culture of peace? |
La
FMACU est en soi un réseau de plus de 5000 Clubs, Centres et
Associations à travers le monde. De plus, chacune des actions
présentées dans le document joint a permis de travailler en synergie
avec d'autres partenaires, ONG locales ou internationales.
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PLANS: What new engagements are
planned by your organization to promote a culture of peace and
nonviolence in the second half of the Decade (2005-2010)? |
Une
exposition "L'Autre, c'est moi", initiée en 2001, à partir du
"Manifeste 2000" est en cours de réalisation : chaque année les six
articles du Manifeste 2000 sont mis en relation avec le thème de la
Décennie pour l'année et illustrés par des activités de Clubs des
différentes Régions. Exemple : pour 2003, le thème "Communication et
promotion d'une culture de la paix". L'Unité pour la Paix de l'UNESCO
avait envisagé de financer 6000 exemplaires de cette exposition.
Par
ailleurs, la FMACU continuera à accompagner les projets présentés dans
le document joint en les mettant les mettant en relation avec la
promotion de la diversité culturelle. Il faut noter à ce propos que les
Clubs UNESCO sont invités en 2005 à traduire en langues locales la
"Déclaration universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle" (Le
Secrétariat a déjà reçu diverses traduction : Créole, Grec, Italien,
Népalais, Polonais, Serbe, Vietnamien et en prévision : Arabe
dialectal, Berbère, Esperanto, Guarani, Kirundi, Maya, Wolof ...
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Postal address of organization
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FMACU 1, rue Miollis F-75732 PARIS Cedex 15 France
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E-mail address of organization
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fmacu@unesco.org
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Website address of organization
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Highest priority action domain of a culture of peace
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Education pour une culture de la paix (à travers l'éducation non formelle pratiquée par tous les Clubs UNESCO)
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Second priority action domain of a culture of peace
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Compréhension, tolérance, solidarité (active).
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Highest priority country of action (or international)
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INTERNATIONAL
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Second priority country of action (or international)
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Haïti, Europe et Région arabe
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