Women, religion, socialism, and the state

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(Une version française suit en dessous)

Each March in CPNN, we celebrate International Women’s Day and the annual meetings of the United Nations Commission on the Status of Women, and we see how women are a force for peace.

There is a deep historical reason for this. As I found in my one foray into anthropological studies, women were excluded from war very early in human prehistory because of the social contradiction between war and marriage. Marriage, in prehistory, was often arranged between different tribes or communities that would also be at war from time to time. In such a war, a woman’s loyalty was torn between her husband on one side and her father and brothers on the other. There was a simple solution: women were excluded from war.

Does that mean that we should promote women to positions of leadership in order to achieve peace? The answer is no. And we saw a good example last year. Hillary Clinton became the first woman who was a serious candidate to become President of the United States. And as we documented in CPNN, she was a war candidate, having been largely responsible when she was Secretary of State for American involvement in the wars of Libya, Syria and the Ukraine.

It turns out the the state as a force for war has a stronger effect than women as a force for peace. Once a woman becomes head of state, she becomes part of the culture of war. Another example in recent history was Margaret Thatcher in the UK.

This is similar to the situation for religion and war. As a general rule, religions are for peace. We devote an entire section of the Culture of Peace Network to the theme of “How can different faiths work together for understanding and harmony?

But when religions take power in the state, they become a force for war. Look at the situation today in Israel and Iran for clear examples. Once again we see that the state as a force for war has a stronger effect than religion as a force for peace.

And finally, consider the relation of socialism and war. In general those who are for socialism are also for peace. Exactly 100 years ago, the Bolsheviks took power in Russia under the slogan of “Peace, Bread and Land.” Their leader, Lenin, was a powerful critic of imperialist wars. In his essay War and Revolution, he wrote “Peace reigned in Europe, but this was because domination over hundreds of millions of people in the colonies by the European nations was sustained only through constant, incessant, interminable wars, which we Europeans do not regard as wars at all, since all too often they resembled, not wars, but brutal massacres, the wholesale slaughter of unarmed peoples.”

But once the Bolsheviks took power, they succumbed to the culture of war of the state. Trotsky called for forced labor camps to “build socialism” and his rival, Stalin, put them into place and later, invaded by Nazi Germany, he built a powerful war machine which eventually led to the crash of the Soviet empire.

The crash of the Soviet empire was forced, intentionally, by the United States and its allies, by bankrupting them with the arms race. I cannot forget passing by Lenin’s tomb in the May Day celebration in Moscow in 1976 and looking up to see all of the Soviet leaders, all old soldiers proudly wearing their military medals.

No one is forcing the United States today to be bankrupted with an arms race, but we see the same old soldiers with their military medals being appointed by President Trump to run (and bankrupt) the American empire. They learn nothing from history!

In fact, as I have documented in “The History of the Culture of War,” over the course of history the state has come to monopolize the culture of war. Other entities of the the culture of war, such as cities which flourished in Europe in the Middle Ages, were taken over by the state, and since then cities have no culture of war.

All of this goes to show that in order to move to a culture of peace, we must develop alternatives to state power. That is why I work for a global network of culture of peace cities that could someday run the United Nations when the state system collapses into bankruptcy and chaos.

If you can help with this, contact me at coordinator@cpnn-world.org.

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LES FEMMES, LA RELIGION, LE SOCIALISME ET L’ETAT

Chaque année en mars, nous célébrons dans CPNN la Journée internationale de la femme et la réunion annuelle de la Commission des Nations Unies de la condition de la femme ; cela nous permet de voir comment les femmes sont une force pour la paix.

Il y a une raison profonde dans notre préhistoire. Comme je l’ai constaté lors de mon incursion dans les études anthropologiques, les femmes ont été exclues de la guerre très tôt dans la préhistoire, en raison de la contradiction sociale entre la guerre et le mariage. Le mariage était souvent arrangé entre différentes tribus ou communautés qui seraient également de temps en temps en guerre. Dans de telles guerres, la loyauté d’une femme était douteuse, parce que partagée entre son mari d’un côté et la famille de son père et de ses frères de l’autre. Il restait une solution simple: exclure les femmes de la guerre !

Cela signifie-t-il que les femmes doivent être promues à des postes de direction pour parvenir à la paix? La réponse est non. Et nous avons vu un exemple récent l’année dernière. Hillary Clinton est devenue la première femme candidate sérieuse pour devenir président des États-Unis. Et comme nous précisé dans CPNN, elle était une candidate ‘’guerrière’’, ayant été largement responsable de l’implication américaine dans les guerres Libye, de Syrie et d’Ukraine quand elle était la ministre des Affaires étrangères.

Il semblerait que l’État en tant que force de guerre a un effet plus fort que celui des femmes comme force pour la paix. Une fois qu’une femme devient chef de l’État, elle devient partie intégrante de la culture de la guerre. Un autre exemple dans l’histoire récente a été Margaret Thatcher au Royaume-Uni.

Ceci est semblable à la situation pour la religion et la guerre. En théorie, les religions sont engagées pour la paix. Nous consacrons une partie entière de CPNN au thème : «Comment différentes confessions peuvent-elles travailler ensemble pour la compréhension et l’harmonie? »

Mais quand une religion prend le pouvoir dans un état, elle devient une force pour la guerre. Regardez la situation actuelle en Israël et en Iran pour des exemples clairs. Une fois de plus, nous voyons que l’État, en tant que force de guerre, a plus d’effet que la religion comme force de paix.

Et enfin, considérons le rapport du socialisme et de la guerre. En général, ceux qui sont pour le socialisme sont aussi pour la paix ( voir la position de Jean Jaurès avant la 1ere guerre mondiale).

Il y a exactement 100 ans, les Bolcheviks prenaient le pouvoir en Russie sous le slogan «Paix, pain et terre». Leur chef, Lénine, était un puissant critique des guerres impérialistes. Dans son essai ‘’Guerre et Révolution’’, il écrit: “Pendant que la paix régnait en Europe, les nations européennes exerçaient une très forte domination sur des millions de personnes dans les colonies. Cette domination n’a pu exister que parce qu’elle n’était soutenue que par des combats constants, incessants, interminables que les Européens ne considéraient pas comme des guerres, puisqu’elles ressemblaient d’avantage à des massacres brutaux, à l’abattage massif de peuples désarmés.”

Mais quand les Bolcheviks ont pris le pouvoir, ils ont succombé à la culture de la guerre de l’état. Trotsky a proposé de creer des camps de travaux forcés pour «construire le socialisme» et son rival, Staline, les a mis en place. Puis plus tard, envahi par l’Allemagne nazie, il a construit une puissante machine de guerre qui a finalement mené à l’effondrement de l’empire soviétique.

L’effondrement de l’empire soviétique a été forcé, intentionnellement, par les Etats-Unis et ses alliés, en le ruinant dans la course aux armements. Je suis passé par le tombeau de Lénine lors de la célébration du mois de mai 1976 à Moscou et j’ai vu tous les dirigeants soviétiques, tous ces vieux soldats portant fièrement leurs médailles militaires.

Personne ne force les États-Unis aujourd’hui à être mis en faillite par une course aux armements, mais nous voyons les mêmes vieux soldats avec leurs médailles militaires, nommés par le président Trump pour gérer (et mettre en faillite) l’empire américain. Ils n’apprennent rien de l’histoire!

En fait, comme je détaillé dans “TL’histoire de la culture de la guerre“, au cours de l’histoire, l’État est parvenu à monopoliser la culture de la guerre. D’autres entités, telles que les villes qui ont fleuri en Europe au Moyen Âge, ont été prises en charge par l’État, et donc n’ont plus de culture de la guerre.

Tout cela montre que pour progresser vers une culture de paix, nous devons développer des alternatives au pouvoir de l’Etat. C’est pourquoi je travaille pour un réseau mondial de villes de la culture de la paix qui pourrait éventuellement gérer les Nations Unies lorsque le système d’État s’effondrera dans la faillite et le chaos.